



CHEZ NOUS LE HOCKEY, C'EST...
UNE
RELIGION
Une histoire transmise. Une passion qui ne s’éteint jamais.
Il y a des choses qu’on choisit, et d’autres qui nous choisissent. La Sainte-Flanelle fait partie de celles-là. Elle naît dans les rues de Montréal, dans les salons où la télévision grésillait en noir et blanc, dans les arénas où la glace ne fondait jamais et où le cœur d’un peuple battait au rythme des lames et des tirs frappés.
Elle s’est cousue génération après génération, dans les souvenirs qu’on ne veut jamais perdre :
le but de Maurice, le sourire de Jean, l’élégance de Béliveau, les mains de Lafleur qui fendaient la nuit comme un miracle.
On a vu des pères transmettre la passion à leurs fils, des mères serrer leurs enfants lors des prolongations, des grands-parents raconter les soirs de gloire comme on raconte des légendes sacrées.
On a vu des cuisines se transformer en temples, des sous-sols devenir des cathédrales du hockey.
Les larmes coulaient quand nos héros tombaient, et les cloches sonnaient quand ils se relevaient.
Parce qu’au-delà du sport, la Sainte-Flanelle est une mémoire vivante.
Elle est le fil rouge et bleu qui relie l’hier à l’aujourd’hui.
Elle est le langage d’un peuple, une foi populaire, un patrimoine affectif qui ne s’explique pas — il se ressent.
Nous ne supportons pas une équipe. Nous perpétuons une lignée. Nous entretenons la flamme.
Et tant qu’il y aura des enfants qui rêvent de toucher la glace, tant qu’il y aura un vieux chandail qu’on n’ose pas jeter, tant qu’un simple GO HABS GO fera vibrer une pièce entière…
La Sainte-Flanelle vivra. Le hockey chez nous c'est une religion !

